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Les Amertumes

Janvier

18 Janvier 2011 , Rédigé par Darius Hyperion Publié dans #Quatrains

Un Soleil bas sur l'Horizon,
Comme un Œil mort et sans Pupille,
La Brume envahit la Saison,
Le Ciel est pâle, et le Froid vrille.

Dans le Jardin vide un Corbeau
Lance un Cri vers la Plaine morne,
D'où lui répond, comme un Écho,
Sa Femelle sur une Borne.

Les Heures s'écoulent ainsi,
Parmi les Feuilles disparues ;
Seul un Chat, vieux Mâle endurci,
Glisse son Ombre dans les Rues.

Mon Cœur est comme la Cité,
Vide et sans Joie après la Fête ;
Mon Cœur est ce Jardin hanté
Par ton Souvenir, que c'est bête.

Le Jour glauque vire au Marron ;
Sous le Halo d'un Lampadaire
Enfle la Forme d'un Ciron ;
Je t'attends, Cafard légendaire.

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М
<br /> Добрый день, Дария! Я очень люблю Францию и все, что связано с этой страной. Я не знаю французский язык в таком совершенстве, чтобы по достоинству оценить ваши стихи, но они очень поэтичные и<br /> музыкальные и богатые по смыслу. Мне приятно было почитать ваши стихи.<br />
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D
<br /> <br /> Traduction Google :<br /> <br /> <br /> Bonne journée, Daria! J'aime la France et tout ce qui touche<br /> à ce pays. Je ne sais pas le français à une telle perfection,<br /> d'apprécier votre poésie, mais ils sont très poétiques et<br /> musicaux et riches de sens. J'ai été heureuse de lire vos poèmes.<br /> Elena Miroleeva<br /> <br /> <br /> Je ne savais pas que ma renommée allait jusqu'en Russie ! <br /> <br /> <br /> Merci de votre passage et de votre gentil message.<br /> <br /> <br /> Darius<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
O
<br /> Bonjour, J'essaie de comprendre les règles et je ne vois pas ce qui dans Vide et sans Joie après la Fête fait qu'il n'y a pas d'hiatus entre joie et après. Merci.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Il s'agit non pas d'un hiatus mais d'une élision.<br /> <br /> <br /> Le E de JoiE devrait normalement compter et être prononcé. Comme ce ne serait pas heureux dans un vers, la règle d'élision consiste à placer ce E terminal précédé par une voyelle (oi) devant un<br /> mot commençant par une voyelle (après). Dans ce cas, le E ne compte plus et n'est pas prononcé. Cette élision provoque un sorte d'hiatus accepté.<br /> <br /> <br /> En revanche, s'il n'y a pas de E final, comme dans "tu as", c'est-à-dire s'il n'y a pas de E muet entre les deux mots, ce type d'hiatus est interdit.<br /> <br /> <br /> Voir paragraphes 2-3, 2-4 et 3-2 de mon essai<br /> <br /> <br /> http://darius.hyperion.over-blog.com/article-21379341.html<br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Dieu merci! Vous n'êtes pas le Christ!<br /> <br /> <br /> Encore heureux!<br /> <br /> <br /> sinon<br /> <br /> <br /> Il y aurait de quoi<br /> <br /> <br /> perdre la foi!<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Quelle déception !<br /> <br /> <br /> Mais alors, si je ne suis ni Nerval, ni Baudelaire, ni le Christ, qui suis-je ?<br /> <br /> <br /> Peut-être ne suis-je que moi-même ? Aurais-je trouvé ma propre voie/voix ?<br /> <br /> <br /> Merci pour cette illumination ! <br /> <br /> <br /> Petite digression : Le pardon est une vertu chrétienne, il n'y a pas que le Messie qui le pratique. La religion chrétienne n'a-t-elle pas la colère en péché ? capital de surcroît ? Et le Christ<br /> lui-même n'a-t-il pas dit, en substance : "Quand on vous frappe sur la joue droite, tendez la joue gauche" ?<br /> <br /> <br /> Vous irez vous confesser demain et direz 10 Ave et 7 Pater<br /> <br /> <br /> Ite, missa est.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Non; vous n'êtes pas modeste; vous êtres très imbu de vous-même; et votre ton est ultra-agressif; pourquoi faire un blog si on ne supporte aucune critique et qu'on n'admet pas autrui? Vous aimez<br /> qu'on s'agenouille, qu'on se prosterne devant vous, mais vous ne tolérez pas qu'on voit des limites à votre Grand Art. Des poètes, il y en a beaucoup et vous êtes un anonyme parmi eux dont<br /> certains vous dépassent grandement tant en art qu'en sensibilité et en qualités humaines... Alors un peu d'humilité! Vous n'êtes pas un génie. Vous êtes un "poète en apprentissage" (c'est<br /> tout) et qui se targue en plus de copier très médiocrement les Anciens. Faites profil bas... et vous progresserez, ne serait-ce que dans l'opinion de vos lecteurs. "Amertumes", c'est un<br /> titre qui convient bien tant votre ton est méprisant, aigre et railleur.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Hou la la ! quelle agressivité ! <br /> <br /> <br /> Dans ma grande modestie, je pardonne aux simples d'esprit, car ils ne savent pas ce qu'ils font. Amen !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ajouté le 30-04-2011 à 23H30<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Non; vous n'êtes pas modeste; vous êtres très imbu de vous-même; et votre ton est ultra-agressif; »<br /> <br /> <br /> Mes réponses à vos quelques commentaires vous permettent de déduire cela ? Vous êtes bien susceptible. En revanche, vous-même devenez insultante, ce qui est pire, je pense, que ma soi-disant<br /> « agressivité » qui reste à démontrer.<br /> <br /> <br /> Vous « êtres », serais-je mesquin au point de relever cette faute de frappe ? Allons, je vous l’accorde. Je ne suis sans doute pas moi-même irréprochable sur ce point. Et puis du<br /> Bellay balaye ce genre de remarque futile dans sa « défense et illustration de la langue française » (tiens, je me prends pour du Bellay maintenant !) Remarquez néanmoins que plus<br /> vous vous énervez, plus le niveau de vos interventions, du point de vue du langage et de la forme, se dégrade.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « pourquoi faire un blog si on ne supporte aucune critique et qu'on n'admet pas autrui? »<br /> <br /> <br /> Je supporte votre critique, la preuve : je publie vos interventions, et j’y réponds. Mais j’attends toujours une critique, pas des énoncés à l’emporte-pièce.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Vous aimez qu'on s'agenouille, qu'on se prosterne devant vous, »<br /> <br /> <br /> Je n’aime pas, j’aimerais, nuance. Ah, faiblesse humaine ! Mais ici aussi je ne vois pas ce qui vous permet de déduire cela de mes quelques réponses précédentes. Le fait que je ne sois pas<br /> d’accord avec vous peut-être. Devrais-je dans ce cas me prosterner devant vous qui avez la suprême bonté de me montrer la voie/voix de la sagesse ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « mais vous ne tolérez pas qu'on voit des limites à votre Grand Art. »<br /> <br /> <br /> Disons que les quelques vagues reproches, faibles et peu argumentés, que vous m’avez faits sont assez facilement réfutables. Le propre du dialogue n’est-il pas d’opposer des arguments à des<br /> arguments, jusqu’à ce que l’un des protagonistes soit convaincu de la justesse des raisonnements de l’autre ? Vous n’avez eu aucun argument jusqu’à présent. Que des affirmations, de vagues<br /> ressentis, aucune démonstration. Un sage a dit un jour que l’insulte est le dernier argument du vaincu. Auriez-vous déjà jeté l’éponge, après deux malheureuses passes d’armes ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Des poètes, il y en a beaucoup et vous êtes un anonyme parmi eux »<br /> <br /> <br /> Ai-je jamais prétendu autre chose ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « dont certains vous dépassent grandement tant en art qu'en sensibilité et en qualités humaines... »<br /> <br /> <br /> Certainement !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Alors un peu d'humilité! Vous n'êtes pas un génie. »<br /> <br /> <br /> Re-certainement ! Je vous pose néanmoins la question, où et quand ai-je tenu de tels propos ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Vous êtes un "poète en apprentissage" (c'est tout) »<br /> <br /> <br /> Une journée passée sans avoir appris quoi que ce soit est une journée perdue. Fasse le ciel que je reste un perpétuel apprenti !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> «  et qui se targue en plus de copier très médiocrement les Anciens. »<br /> <br /> <br /> La lecture et l’imitation des Anciens a toujours été recommandée, c’est la meilleure école qui soit ! Quel reproche étrange ! Quant au « médiocrement », c’est votre opinion,<br /> certaines autres personnes n’ont pas la même que vous.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Faites profil bas... et vous progresserez, ne serait-ce que dans l'opinion de vos lecteurs. »<br /> <br /> <br /> Mis à part vous-mêmes, les autres commentaires sur ce poème sont plutôt favorables à mon égard. Êtes-vous représentative de tout mon public ? Là c'est vous qui manquez de modestie !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « "Amertumes", c'est un titre qui convient bien tant votre ton est méprisant, aigre et railleur. »<br /> <br /> <br /> "LES Amertumes", SVP. Mais soit, enfin une remarque pertinente !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Plus beau. Mais on y sent les résurgences de Baudelaire. Deux très beaux vers: "Les heures s'écoulent ainsi/parmi les feuilles disparues". Mais pourquoi mettre systématiquement des majuscules aux<br /> noms? Efforcez-vous d'avoir moins recours à l'allégorie et plutôt que d'essayer de faire comme les prédécesseurs, trouvez votre propre voix/voie personnelle. Soyez vous-même et votre poésie sera<br /> de ce fait moins "empruntée".<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Et en quoi une influence de Baudelaire, aussi involontaire soit-elle, serait-elle critiquable ? On a les influences que l'on peut, et je préfère encore me tourner vers les grands<br /> auteurs que vers mon nombril. Question de modestie, sans doute. Remarquez que, dans un sens, ces comparaisons avec Nerval et Baudelaire sont assez flatteuses, merci !<br /> <br /> <br /> Pourquoi les majuscules ? Aucune idée, sauf que je trouve cela plus beau. Une réminiscence de mes cours d'Allemand probablement. C'est vraiment important ? Cela gêne-t-il la lecture ?<br /> <br /> <br /> L'allégorie est un outil poétique comme un autre, au même titre que la comparaison, la métaphore, l'image. D'ailleurs si vous m'avez lu ailleurs, je l'utilise assez peu. Quel curieux reproche !<br /> <br /> <br /> Merci pour cet échange très instructif, j'en suis transcendé ! Quelle leçon ! <br /> <br /> <br /> <br />